Capitale
de la Toscane, berceau de l'art et de la peinture de la Renaissance,
Florence évolue au ryhme
d'une douceur de vie toute italienne. Elle conjugue de multiples
atouts en son sein et "hors les murs".
Située au bord de l'Arno, entourée de montagnes,
"Firenze" est comparable à un joyau dans
son écrin. Riche de
mille placettes, jardins,
fontaines, palais et autres églises, la Reine de Toscane
ne se laisse pas courtiser aisément. Il faut apprendre
à la connaître, la découvrir avec patience
et respecter son rythme.
Ce qui frappe tout d'abord, c'est l'omniprésence de
l'art. Chaque pas fait surgir les empreintes de la famille
des Médicis, mécènes parmi les mécènes.
Chaque pierre rappelle que Donatello, Boticelli et Léonard
de Vinci ont vécu au
sein de la cité et y ont
créé leurs plus belles oeuvres.
Mais si l'on reste quelques temps à Florence, après
avoir visité les plus beaux musées et monuments
d'Europe, tels que la Galerie des Offices, le palais Medici-Ricardi
ou bien le Corridor de Vasari, on découvre une ville
qui vit au rytme vif
et régulier des festes.
Ces manifestations traditionnelles qui ponctuent la vie des
habitants sont prétextes à une fête quasi
permanente. Les deux principales, les plus belles, ont lieu
à l'arrivée du printemps et de l'été.
Le Scoppio
del Carro (l'explosion du Cha) salue le frémissement
des beaux jours naissants tandis que le Calcio (la
Saint Jean d'été) couronne la toute puissance
de la saison chaude.
Mais que l'on ne s'y trompe pas, Florence sait aussi offrir
à ses visiteurs calme et repos. Il faut pour cela,
après la tumulte, s'éloigner un peu d'elle.
Si les proches environs de la ville ont inspié de si
nombreuses toiles, représentant de paisibles champs,
entourés de cyprès ou d'oliviers, ce n'est pas
un hasard. Les alentours florentins sont en effet d'une extrème
richesse pour celui qui sait les regarder. A découvrir
absolument, le petit village de Fiesole, à quelques
kilomètres du centre ville, ou bien encore Setignano,
où séjourna Michel-Ange.
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